Rythmes scolaires : des communes font marche arrière
Actualité publiée dans "Actu locales" le 08/11/2013 - Mise à jour le 25/11/2013
Face aux difficultés et aux plaintes des parents et des enseignants au sujet de la réforme des rythmes scolaires, certaines communes françaises ont décidé d’abandonner le dispositif mis en place en septembre et de revenir à la semaine de 4 jours.
Des écoles repassent à la semaine de quatre jours
En France, la réforme Peillon qui envisage de faire passer la semaine de cours de quatre jours à quatre jours et demi fait parler d’elle depuis le début. Il y a quelques jours, des communes qui s’étaient lancées dans cette réforme des rythmes scolaires ont décidé de faire marche arrière, tandis que beaucoup de villes ont décidé d’attendre 2014 avant de modifier leurs calendriers.
C’est le cas de Boves dans la Somme, qui après avoir opté pour les nouveaux rythmes en septembre, est revenue sur sa décision. « On a fait un essai, là on va rediscuter », explique Daniel Parisot, le maire de Boves, dans le Parisien.
Depuis le 4 novembre, les 335 élèves de la commune ont donc repris l’ancien rythme à quatre jours par semaine.
Une décision prise « dans l’intérêt des enfants »
À Boves, le maire explique que cette décision a été prise pour le bien-être des enfants, mais aussi parce que cette réforme ne va pas assez loin, « il faut arriver à ce que les après-midi soient complètement dégagés pour permettre une vraie mise en place d’activités culturelles, d’initiations et de socialisation ».
Il précise que ce retour en arrière risque de coûter cher à Boves puisque la mairie devra quand même payer les personnes embauchées pour animer les activités créées dans le cadre de la réforme.
Yves Delécluse, directeur des services académiques de l’Éducation nationale (Dasen), évoque une situation provisoire, ajoutant avoir demandé à la commune « d’élaborer un nouveau projet pour voir comment retrouver rapidement l’engagement des 4 jours et demi ».