Professeurs des écoles : une prime annuelle de 400 euros confirmée ?
Actualité publiée dans "Société" le 25/06/2013
Selon le quotidien Les Échos, le gouvernement devrait donner son accord pour qu’une prime annuelle de 400 euros soit attribuée aux 330 000 professeurs des écoles. Le premier versement est prévu pour décembre 2013.
Réduire les inégalités de traitement entre le professorat du primaire et du secondaire
Le projet de versement d’une prime annuelle de 400 euros aux 330 000 professeurs des écoles de France sera effectivement annoncé aux syndicats d’enseignants, révèle le quotidien Les Échos.
Le but de cette mesure serait de rétablir l’équilibre entre les professeurs d’école et les enseignants du second degré (collèges et lycées) qui perçoivent une indemnité de suivi et d’orientation des élèves qui atteint environ 1 200 par an. Jusqu’à aujourd’hui, les professeurs du primaire ne percevaient aucune prime.
Selon Les Échos, les syndicats espèrent que la prime va augmenter progressivement pour atteindre les 1 200 euros, comme dans le secondaire.
Le gouvernement prévoit aussi de faciliter l’avancement en grade des professeurs des écoles.
Dés 2013, précise le quotidien, 2 000 professeurs du primaire pourront accéder au grade de « hors classe », le plus élevé, et ainsi toucher 2 990 euros par mois. Les professeurs des écoles seraient alors 3 % à atteindre le « hors classe » contre 7 % des enseignants du secondaire, ce qui diminue légèrement l’écart de traitement.
Une prime de 132 millions d’euros par an
La prime de 400 euros par professeur des écoles équivaut à un financement de 132 millions d’euros qui ne sera pas aisé à débloquer.
D’après Les Échos, le gouvernement puiserait dans les 23 millions d’euros disponibles au titre des mesures catégorielles non affectées pour 2013, dans les 11,5 millions de reliquats de 201 et 33,4 millions d’euros restants de la prime d’évaluation des CE1 et CM2 à laquelle le ministère de l’Éducation a mis fin vendredi dernier.
À ces fonds se rajoutent les 34 millions d’euros de financement des heures supplémentaires des professeurs du primaire, qui ont été mises en suspens.