Échec scolaire : des résultats français annoncés comme décevants
Actualité publiée dans "Société" le 19/06/2013
Le prochain classement Pisa, le Programme international pour le suivi des acquis des élèves et véritable étalon des systèmes éducatifs, paraîtra début décembre. La France, déjà mal placée, devrait encore reculer dans le classement.
La France, mauvaise élève de l’OCDE
Le classement Pisa évalue et classe les systèmes éducatifs de 65 pays membres ou associés de l’OCDE. La France recule dans le classement depuis une dizaine d’années, ce qui se confirmerait encore cette année.
Selon Le Figaro, les résultats en mathématiques sont les plus alarmants : dans ce domaine où elle excellait auparavant, la France a chuté de quatorze points, rien qu’entre 2003 et 2009, ce qui inquiète aussi les grandes écoles, qui craignent de voir diminuer les effectifs des classes prépa.
Une autre enquête internationale (PIRLS) publiée en décembre dernier montrait que les performances en lecture des élèves de CM1 des écoles françaises avaient également chuté.
Les angles d’attaque envisageables et envisagés
L’Allemagne, qui avait dégringolé dans le classement, est parvenue à remonter la pente. En 2001, un élève allemand âgé de 15 ans sur quatre ne savait ni lire ni écrire correctement, rappelle Le Figaro.
Le gouvernement a donc organisé une grande réforme pour améliorer le système éducatif, en mettant l’accent, comme le rappelle le quotidien, sur les compétences linguistiques dés la petite enfance ; ;une meilleure collaboration entre les structures préscolaires et primaires ; l’amélioration de l’enseignement au primaire et également sur un renforcement constant des compétences de lecture.
Un soutien particulier a aussi été mis en place pour les élèves issus de milieux défavorisés.
En France, tout le monde s’accorde à dire que la dégradation de la formation des enseignants a contribué à la baisse du niveau scolaire, comme les effectifs trop importants dans les classes et le manque de personnel pour l’accompagnement renforcé.
George-Pau Langevin, la ministre déléguée responsable de la réussite éducative, a également soulevé la question des particularités des territoires en suggérant que la réussite scolaire serait d’autant plus améliorée que les élus locaux et les associations seraient impliqués dans le système éducatif.