La Fête des Mères à l’école : un moment délicat
Actualité publiée dans "Société" le 03/06/2013
Un petit mot publié sur Facebook par un instituteur déclenche un débat animé au sujet du traditionnel cadeau de fête des Mères. Si les parents y sont généralement favorables, les instituteurs sont beaucoup plus partagés.
Les instituteurs sont partagés
Beaucoup d’instituteurs ont répondu à ce petit post du 8 mai sur la page Facebook de L’instit'humeurs. Certains, pour différentes raisons, se placent contre la fabrication en classe du cadeau de fêtes des Mères.
Il y a tout d'abord les instituteurs qui sont gênés de proposer à leurs élèves de fabriquer un cadeau de fête des Mères parce que dans la classe, l’un des enfants a perdu sa mère, que des parents se sont séparés ou encore qu’un enfant a subi des mauvais traitements dans sa famille. Bref, ces instituteurs ne veulent pas blesser les sensibilités ou remuer des douleurs chez les enfants.
D'autres professeurs des écoles préfèrent occuper les heures de classe à travailler sur le programme qu’ils peinent déjà à boucler, ceux sont tout simplement contre la fête des mères, parce qu’elle a été remise au goût du jour par la politique nataliste du régime de Vichy, ou parce qu’elle est commerciale.
Certains enseignants trouvent qu’au contraire, la fabrication du cadeau permet de resserrer les liens entre l’école et la famille, qu’elle valorise l’enfant et peut être la source d’un grand bonheur pour l’enfant et pour les parents.
Bref, les instituteurs se questionnent beaucoup au sujet de la fête des Mères et les avis divergent.
Des parents pourtant unanimes
Du côté des parents, au contraire, les opinions sont absolument unanimes ! Où du moins, aucun parent qui est contre les cadeaux de fête des Mères ou qui ne les juge pas nécessaire, ne s’est manifesté.
Ceux qui ont commenté la publication de L’instit'humeurs sont tous d’accord : il est indispensable et même nécessaire que l’instituteur fasse fabriquer un collier de nouilles à ses élèves vers la fin mai.
Certains parents sont très virulents à l’encontre des professeurs des écoles trop sceptiques ! Qu’il s’agisse d’un bonhomme en pot de yaourt, d’une boîte à camembert pour les bijoux ou d’un pot à crayons en pâte à sel, le cadeau de la fête des mères est une institution.