Les rythmes scolaires au cœur des débats du congrès des maires
Actualité publiée dans "Société" le 18/11/2013 - Mise à jour le 03/11/2014
Débutant ce lundi, le congrès annuel des maires de France devrait s’attarder sur la question de la réforme des rythmes scolaires, boycottée par une cinquantaine d’élus et responsable de manifestations dans toute la France la semaine dernière.
L’assemblée des maires de France du 18 au 21 novembre 2013
Du lundi 18 au jeudi 21 novembre, les maires et présidents de communautés de France se regroupent à Paris pour leur 96e congrès annuel.
Bien que n’apparaissant que comme l’un des nombreux points du programme du congrès, la question des rythmes scolaires devrait faire l’objet de lourdes revendications de la part des élus. Les interventions du premier ministre et du ministre de l’Éducation nationale, invités du congrès, seront également des plus attendues.
Portant essentiellement sur la mise en application de la réforme plus que la réforme elle-même, les craintes des élus se manifestent parfois en colère et en indignation. La pétition et le refus signé par 54 maires d’appliquer la réforme en 2014 ont d’ailleurs suscité la colère de Vincent Peillon.
Le gouvernement ne cédera pas
Au micro du « Grand Jury » RTL-LCI-Le Figaro, le dimanche 17 novembre, le ministre de l’Éducation dénonce une reprise politique malsaine des débats, rappelant par ailleurs les droits et devoirs en la matière des élus vis-à-vis de la loi. « Il y a quoi ? 50 maires qui sont contre ? Imaginez, il y a 36 000 maires en France », s’est interrogé M. Peillon ; félicitant par ailleurs les « 4 000 communes » ayant déjà adopté le dispositif.
Après une semaine de grève suivie par le corps enseignant à près de « 23 % au niveau national et 41 % pour l’académie de Paris » selon le ministère, les ambitions gouvernementales restent fortes et « fermes », M. Peillon n’écartant toutefois pas la possibilité de quelques discussions posées et d’aménagements « dans la sérénité […] pas dans l’émotion ».