Des vers et chenilles s'invitent dans les cantines marseillaises
Actualité publiée dans "Insolite" le 22/01/2014
Nouveau scandale sanitaire dans les cantines scolaires de Marseille, lundi le personnel de cuisine a découvert la présence d’insectes dans des barquettes de choux-fleurs bio destinés aux enfants. C’est la troisième fois depuis novembre que des indésirables sont retrouvés dans les plats d’école.
Des vers, chenilles et mites alimentaires aux menus des écoles
Mets délicats et remplis de protéines pour certains, les insectes sont loin d’être aux goûts de tous, surtout quand ils ne sont pas commandés. À Marseille, les cantines scolaires ont bien failli servir ces douceurs aux enfants.
Depuis le mois de novembre, c’est la troisième fois que le personnel de cantines observe la présence d’insectes dans leurs plats :
- La première fois, ce sont les enfants de six écoles qui ont fait l’horrible découverte. Au milieu de leurs assiettes de riz, des larves de Tenebrio molitor, plus communément appelés vers de farine ou mites alimentaires, venaient agrémenter le tout ;
- Début janvier, deux autres écoles ont bien failli servir des brocolis bio aux chenilles à leurs demi-pensionnaires ;
- Ce lundi 20 janvier, les cantinières ont à nouveau donné l’alerte à la vue d’un « corps étranger d’origine animale » dans les barquettes de choux-fleurs également bio.
Le groupe Sodexo se défend de toute négligence sanitaire
Facteur commun aux trois affaires, le groupe Sodexo qui gère la restauration collective de la ville depuis une vingtaine d’années a été très rapidement porté au banc des accusés. Se défendant de toute négligence sanitaire, le géant a tenu à clarifier les faits.
Pour le premier incident, le directeur régional de Sodexo Education, Aurélien Blanchet, a indiqué à la presse qu’une enquête était en cours, mais que l’impact n’était qu’anecdotique. « Les mites alimentaires dans le riz, comme celles qu’on trouve dans les céréales, concernaient un lot de 50 kg. Notre producteur de Camargue a renforcé ses contrôles », a-t-il expliqué. Chaque jour, le groupe fournit 51 000 repas aux écoles et services municipaux de Marseille.
Concernant les brocolis et le chou-fleur, le responsable local invoque les procédés de production. Les aliments étant labellisés bio, l’absence de traitement agressif pourrait expliquer la présence isolée d’insectes. « Notre fournisseur livre six tonnes de brocolis, et sur deux écoles on retrouve de petites chenilles dans la tête du chou. Comme on est en bio, qu’il n’y a pas de traitement phytosanitaire, on a eu cela ».
Pour le groupe Sodexo, aucun scandale sanitaire n’est à déplorer. « La sécurité alimentaire des petits Marseillais est garantie, nos processus sont maîtrisés », tient à rassurer le groupe. Des enquêtes internes et externes v