La théorie du genre hors des murs de l’Éducation nationale
Actualité publiée dans "Éducation nationale" le 31/05/2013
Lors du « Talk Orange-Le Figaro », le 29 mai, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé qu’il n’y avait pas de discussion sur l’enseignement de la théorie du genre à l’école, une théorie relancée lors des manifestations pour le mariage pour tous.
Un gouvernement pour l’égalité filles/garçons
Le 29 mai dernier, le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, a annoncé qu’il était contre la théorie du genre, mais « pour l’égalité filles-garçons ». Déjà, plusieurs jours auparavant, sur France 2, il avait qualifié « d’absurde » l’idée de ne pas avoir « de différences physiologiques, biologiques entre les uns et les autres ».
La polémique sur cette théorie a été relancée en partie avec les manifestations de ces derniers jours concernant le mariage homosexuel.
Même si le gouvernement est contre cette théorie, il estime qu’il faut « lutter contre toutes les discriminations, à la fois de race, religieuse, et de l’orientation sexuelle, car elles causent de la souffrance », a rappelé Vincent Peillon lors du « Talk Orange-Le Figaro ».
Dans ce but, le ministre de l’Éducation nationale a demandé un rapport sur les discriminations contre les gays et les lesbiennes à l’école pour fin juin.
Les premières mesures, comme celle d’un module sur l’égalité garçons-filles dans la formation des enseignants, devraient être mises en place à la rentrée 2013.
La théorie du genre
Cette théorie du genre s’appuie sur la distinction entre le sexe d’une personne et son identité sexuelle. Selon cette vision, l’idée d’un genre « masculin » ou « féminin » dépend de la culture.
En 2011, elle fait son apparition dans certains manuels scolaires. Les partisans de la théorie du genre estiment que l’être humain devrait être libre de construire sa propre identité sexuelle. Ils dénoncent par exemple le fait que les poupées soient systématiquement assimilées aux filles et les camions aux garçons.